Sénégal: Pour une classe politique consciente et concrète à Gossas

Publié le par Gossas ville nouvelle

Abdoul Aziz Badiane

13 Décembre 2008


Profondément attaché au devenir de mon terroir qui est Gossas, mon devoir est de contribuer à la mise en oeuvre d'une classe politique dont l'idéologie passe d'abord par l'émergence d'un nouveau type de citoyen placé au centre de l'espace public (c'est-à-dire bien informé des enjeux de son temps), du développement et capable, par conséquent, de contribuer activement à la dynamique de construction communale. La pauvreté des Gossassois est une parfaite illustration des leaders politiques de la ville.

Depuis les indépendances, la plupart des dirigeants des structures politiques au niveau de la commune et du département fussent-ils du Pds, Ps, etc., ont toujours montré leurs limites résultant du fait qu'ils sont pour l'écrasante majorité tellement attachés aux pratiques politiques politiciennes.

La politique est certes peu compatible à la morale, mais Gossas a battu plusieurs records en matière de coups bas, de mensonges publics et de déloyauté. L'absence de conviction idéologique explique la transhumance politique cavalière. On s'attache non pas à des principes, mais à des personnes ou plutôt à leur argent.

L'on pourrait taxer l'actuel maire : Mbaye Badiane d'être attentiste, de se suffire du budget limité de la mairie et d'être en déphasage du concept actuel de développement. Même si nous reconnaissons en lui un homme loyal, constant au sein du Pds, un homme imbu de valeurs et vertus qui forcent l'admiration et le respect, force est de reconnaître qu'il ne peut plus diriger Gossas.

En effet, son âge avancé lui ôte toute ambition mais également toute capacité de présenter et de mener des projets de sociétés qui soient les meilleurs. Par la même occasion, nous rappelons au président de la République que les élus locaux ne devraient en aucun cas être imposés car, le niveau de développement des localités dépend largement du choix des élus.

La destinée de Gossas ne doit également en aucun cas être remise aux mains de gens, même jeunes fussent-ils, dont les déclarations péremptoires ne s'adossent que sur de petits calculs d'intérêts politiciens et qui sont peu soucieuses d'une quelconque fatalité des populations actuellement malmenées par la misère et la détresse.

Devant des gens de cette trempe, il est évidemment dérisoire de parler de vision encore moins de plans et autres stratégies, les leurs étant tout simplement synonyme de vagues chimères et pire encore de manipulations vipérines. Elles ne peuvent que conduire à une impasse regrettable pendant que la gangrène continue de miner insidieusement les populations.

Je veux parler de Mouhamed Dione qui change de veste et de discours, du jour au lendemain, au gré des intérêts financiers, sans conscience ni vergogne, donnant ainsi à une jeunesse fragile, le mauvais exemple de l'opportunisme et du situationnisme.

Il n'y a pas chez cet homme le moindre sentiment de culpabilité. Il serait mort de honte, face à toutes ces situations déshonorantes, qui mettent à nu sa réelle personnalité. La culpabilité lui est étrangère. Il pense que l'éthique, c'est de la fiction.

Le parcours de Mouhamed Dione en est une parfaite illustration et montre que c'est un perdant en politique. Il était l'un des initiateurs du mouvement M3 de Magued Diouf du Ps. Et pourtant malgré les mallettes d'argent utilisées pour acheter tous les représentants du Pds, Afp, Urd au niveau des localités, le Ps a été battu.

Sachant qu'il n'est pas un homme d'opposition, il déroula son arme de trafic de personnalité pour transhumer au Pds. Il réussit à berner Macky Sall qui le nomma directeur de Cabinet.

Comme il a la poisse avec lui, il entraîna ce dernier dans sa chute en lui faisant croire qu'il est le numéro 2 et le légitime remplaçant du vieux. C'est à cet effet que Hassane Bâ de la 'Génération du concret' l'avait ouvertement attaqué et l'avait traité comme le principal responsable des agissements de Macky Sall.

Présentement, en fin stratège, il se retire du Sénégal et installe le mouvement de soutien de Macky à Gossas. Cependant, ce mouvement constitué de personnes douteuses et instables politiquement ne peut même pas remplir une cabine téléphonique.

Nous ne pouvons en aucun cas justifier un soutien à Macky dans la mesure où il n'a rien fait pour le département durant son règne à la primature.

Je suis certain que Mouhamed Dione est en train de mûrir un autre plan pour transhumer dans un autre parti au pouvoir sinon pourquoi cacherait-il qu'il est le créateur du mouvement de soutien ? Pourquoi refuse-t-il de faire partir du bureau politique de l'Apr/Yakar ?

Jusque-là pourtant, ce n'est que le spectacle désolant d'un homme indigne, se traînant dans la boue de ses trahisons, qui dégoûte peut-être l'observateur délicat et révolte le jeune idéaliste, mais moi je peux ignorer. Là où l'analogie devient insultante, cependant, c'est quand Mouhamed Dione se voit plutôt berger.

Voilà donc les militants et les électeurs traités comme un vulgaire bétail qu'il amènerait paître ailleurs. Comme le veau au raisonnement limité, les ouailles du politicien peuvent naïvement croire que c'est pour leur bien tout cela, tandis qu'il les chemine sur le chemin de l'abattoir.

La Jeunesse de Gossas doit bien avoir conscience de la nécessité d'une convergence de nos idées et de nos actions pour dessiner les contours d'un espace de réflexions fécondes et d'un cadre d'actions pertinentes pour répondre à la demande communale d'aujourd'hui et de demain.

A la jeunesse de Gossas, je demanderai l'unité, de fédérer les énergies, replacer au coeur de notre société les valeurs de travail de loyauté de respect, de réussite, d'excellence, de compétence afin de prendre en charge les destinées de la ville.

C'est en cultivant en permanence les valeurs essentielles du travail, de la combativité, de l'esprit d'initiative allié à un sens élevé de la discipline et quête de l'excellence, que nous installerons définitivement notre chère commune dans le cercle des villes prospères, débarrassées des avatars du sous-développement.

C'est cela en réalité la finalité de tout projet de société répondant réellement aux aspirations profondes des populations.

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A
<br /> TRES BIEN DIT. JE VEUX VOUS INVITER A REFLECHIR SUR UNE QUESTION: QUELLE VILLE VOULONS - NOUS EN 2026 QUAND GOSSAS AURA 100 ANS? EN OUTRE, JE VOUS INVITE A PRENDRE CONTACT AVEC LES AMIS DE ADAMA<br /> DIALLO POUR REFLECHIR SUR UNE VISION CAPABLE DE NOUS MENER EN 2026 AVEC LE SOURIRE PARCEQUE NOUS AURONS REPONDU A LA DEMANDE SOCIALE, LA SANTE ET L'EDUCATION SERONT BIEN TENUES ETC. VOTRE<br /> PARTICIPATION SERAIT HAUTEMENT APPRECIEE. APPELEZ AU 70 751 26 56 <br />
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A
<br /> Celui qui se cache derriere mon nom pour publier ce texte dans le net, n'est qu'un pauvre type. Quand on veut faire de la politique, il faut avoir le courage, des vertus, la lucidite et d'etre<br /> d'une bonne famille - mais pas un bandit de grand chemin<br /> <br /> <br />
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